Aujourd’hui les livres et les conférences pullulent sur la génération Y. Les managers sont perdus, inquiets, on ne sait pas « par quel bout les manager ». On a fait de cette génération des bêtes curieuses, difficiles à apprivoiser ou chacun rivalise d’anecdotes qui permettent d’alimenter une généralisation bien pratique.

Alors reprenons les « poncifs » sur cette génération :

• Ils veulent avoir un travail qui a du sens : Pourtant c’est un thème  souvent évoqué dans les bons manuels sur le leadership : le leader sait partager sa vision de l’entreprise et doit prendre le temps d’expliquer à chacun comment il y contribue.
• Ils veulent s’épanouir et avoir un bon équilibre vie perso/vie pro : On commence à comprendre que le « work life balance » est le meilleur  antidote contre le « burn-out ». L’équilibre de vie est aussi pour le manager un facteur clé dans la qualité de sa prise de recul.
• Ils veulent être libres, mobiles et avoir un minimum d’engagement avec l’entreprise. Les deux critères qui pourraient bien les faire rester un peu plus longtemps : Bien-être au travail et accroissement de leur employabilité. A l’entreprise de donner des gages sur ces thèmes. Juste une question de donnant/donnant.
• Ils sont sur les réseaux sociaux tout au long de la journée. Au fait, ou en est la mutation numérique de votre entreprise ? Vous avez un potentiel de compétences uniques, alors faites les participer à vos réflexions.
• Ils ont du mal à respecter le cadre. On retient les baskets, le jean et les horaires élastiques. Avez-vous essayez d ‘adapter votre organisation à leurs attentes. Intégrez les dans vos Codir, Comex, donnez leur des responsabilités, il les prennent. Leurs méthodes sont parfois un peu hors normes et alors il y a peut-être de bonnes idées à prendre.

Alors la génération Y vous permet d’accroitre votre leadership, d’éviter les « burn-out » de vos salariés, de mieux gérer votre capital humain, de vous mettre au niveau en matière de numérique, d’innover en organisation, process et responsabilisation…
Finalement cette génération Y, c’est que des bonnes nouvelles !